De défaite à des fêtes!
Par combien de guérison du coeur devons-nous passer? Autant que nécessaire m’a-ton répondu!
Récemment je me sentais défaite et j’ai pris conscience que j’ai très souvent ressenti la peur de l’« échec », et que dans l’instant qui précédait ces lignes que je vous livre, je la ressentais à nouveau, moins puissante que dans le passé, mais bien présente…
Vouloir se rendre au coeur d’une blessure pour la guérir, c’est un peu comme éplucher un oignon, il y a bien des couches à traverser avant d’y arriver et parfois ça fait pleurer.
Lorsque que le coeur s’ouvre par amour, il faut s’attendre à ce qui aspire à être guérit, profite de se passage pour être amené à la conscience.
Et vlan! Une peur bien enfouie se réveille et passe par l’ouverture de mon coeur et c’est tout ce que ça prend pour que la douleur remonte à la surface, voile l’espoir et fasse de l’ombre au Soleil de ma Joie… temporairement.
Et Dieu merci, j’ai choisis de ne surtout pas la réprimer, et de bien la regarder avec tout le bagage qu’elle porte…
Quel cadeau de la ressentir à nouveau et surtout quelle bénédiction de m’avouer cette peur de l’« échec », de pouvoir l’identifier, la nommer!
« Oui je ressens la peur de l’« échec » et j’accepte de la ressentir en cet instant parce ce que c’est humain. »
J’ai décidé de me permettre un temps d’Amour pour moi afin de transmuter cette énergie. Oui je suis prête à cela dès maintenant, je choisis cela. Ça suffit!
J’avais choisi d’utiliser comme outils, une carte de Tarot pigée et la question qui est venue: Qu’associes-tu au terme d’ « échec »?
Et je vous partage ici ma réflexion:
Oui, je ressens la peur de l’échec en cet instant, je la connais mieux que jamais, et pas seulement sur le plan amoureux, sur le plan relationnel, familial, professionnel… Oufff… j’accueille tout cela.
Que représente pour moi l’« échec »?
À quoi ressemble cette peur qui m’amène à fermer la porte avant qu’elle ne s’ouvre, à fuir, à me cacher, à procrastiner, à douter de ma valeur…
« Qu’es-tu pour moi peur de l’ « échec »? Je t’en prie, réponds! »
Et puis des mots sont tombés sur la feuille blanche que j’avais pris soin de placer sur la table devant moi: « La peur de ne pas réussir à me faire aimer pour qui je suis est présente. » La peur de ne pas être aimée…
Lorsque j’étais enfant j’aurais tant voulu me sentir aimée pour qui Je Suis, peu importe ce que signifiait pour mon entourage, ma venue sur Terre. J’ai essayé de me faire aimer selon ma définition de l’Amour de l’époque mais sans y parvenir, et j’ai souvent acheté l’idée qu’il était plus facile de me changer, de m’adapter, de me renier, que de changer mon entourage ou tout simplement de quitter cette famille, chose impensable pour un bébé ou enfant, même négligé.
Comme tous les bébés et les petits enfants, ma survie dépendait des autres.
Alors, aussitôt que j’ai pu, j’ai commencé à réprimer de toutes mes petites forces certains aspects de moi et j’essayais de devenir de mon mieux ce que je croyais devoir devenir pour être celle ou celui qui aurait dû naître à ma place. Mais très tôt, une rébellion s’est éveillée en moi, car je ne possédais pas une nature soumise. Je résistais tant que je pouvais et souvent cela se soldait par des guerres émotionnelles et par des sentiments d’impuissance, d’échec et de tristesse, de colère et de mal-être qui grandissaient bien plus vite que moi. Tout ce que j’arrivais à fuir à pas de tortue finissait toujours par me rattraper au galop.
J’ai cru, que de n’avoir pas réussi à éviter ou à changer certaines situations ou de ne pas arriver à me faire aimer par certaines personnes que j’aimais, cela faisait de moi un être indigne.
Des boucliers sont arrivés à la rescousse me protégeant et me privant, surtout de moi-même… Je souffrais de ces jeux mentaux, de ces guerres d’énergie, qui ne m’amusaient aucunement. Je n’arrivais pas assez souvent à créer ou à rétablir l’harmonie ni l’amour véritable et surtout pas à le maintenir, ni en moi, ni au sein de ma famille. J’en suis venue à de moins en moins m’aimer, à douter, à regretter la Vie et à me détester d’avoir tellement besoin d’être aimer par eux!
En grandissant je n’avais toujours pas cette force de partir ni ce courage et j’ai vécu ma résignation comme un échec plus ou moins conscient jusqu’à ce que je parte enfin à la fin de mon adolescence. Cette initiation fut une bénédiction.
Oui j’ai ressenti l’échec amoureux, l’abandon lié à la rupture et lié à la mort, dès mon plus jeune âge et j’aurais tant voulu, devenue plus grande, ne plus jamais ressentir les blessures que d’être de ce monde semblait imposer.
Toute mon enfance j’ai souffert de dépendance affective, elle m’a suivi à l’adolescence, et elle a gardé son pouvoir sur moi jusqu’à ce que j’en prenne conscience et par la suite, la Loi de la Résonnance à fait son oeuvre par la venue des relations et des expériences pour amener à la lumière ces parts d’ombre en moi afin d’amorcer la guérison de blessures à guérir.
J’avais 17 ans lorsque que j’ai entrepris ma première thérapie et cela fait plus de trente ans que j’étudie la Vie, ma Vie, que je m’en passionne et cela fait plus de trente ans que je me désattache des histoires liées au passé et croyez-moi il en reste encore…
Aujourd’hui je sais que je ne suis un être aimable, d’ailleurs je suis bien heureuse d’être devenue assez grande pour pouvoir l’aimer cette enfant que j’ai été, pour l’accueillir les bras et le Coeur grands ouverts, mais il a d’abord fallut que j’accepte qu’à l’époque, il était normal que je dépende des autres et que je ne pouvais pas savoir alors, ce que je sais aujourd’hui.
Aujourd’hui j’ai Foi toujours plus et je choisis toujours mieux ce qui est bon pour moi, les gens qui m’entourent, les situations qui me conviennent… je cultive le discernement comme certains cultivent les roses… J’ai récupéré mon pouvoir de choisir dont je ne pouvais user enfant pour toutes les raisons qu’un enfant connaît. Aujourd’hui j’aime! Oui mon cœur déborde si souvent de cet amour divin. Je me sens aimante, tant que parfois j’ai envie de m’adopter officiellement, juste par Amour, pour quelques heures et de me faire plaisir. Je suis devenue mon propre parent.
Je suis aussi aimable et tant aimée. Pas toujours par qui je le voudrais ni comme je le voudrais et je dis merci à cela car je me ramène toujours à ma propre façon de m’aimer… ainsi j’apprends à mieux être…
Transmutation:
Merci d’être venue à moi peur de l’« échec », tu es présente depuis si longtemps. Grâce à toi, j’ai pu grandir et en évitant certaine douleur, c’est vrai, en évitant de trop ressentir les blessures originelles de trahison, d’humiliation, d’injustice, de rejet et d’abandon et en me créant des illusions afin de me permettre de survivre. Tu m’as été très utile mais aujourd’hui ce lien ne me sert plus.
À présent, je suis en mesure d’user du discernement divin, je suis adulte et je fais confiance ma voix intérieure à laquelle j’ai toujours accès par mon coeur, toujours plus, toujours mieux.
Je te remercie peur de l’«échec» pour tes loyaux services.
Aujourd’hui je mets fin à ma relation avec toi, dans l’instant même, et je te retourne amoureusement à ta propre source.
Je choisis dès maintenant d’inspirer, encore plus à fond au cœur de mon être, la confiance, d’incarner ce Divin que Je Suis, toujours mieux, toujours plus!
Oui!
Je suis Amour
Je Suis Lumière
Je suis Confiance
Je suis Foi
Je suis Abondance
Et je suis de retour à ma Joie!
Je viens tout juste de faire un pas de plus dans la direction que j’ai choisi de donner à ma Vie!
Voilà comment je suis passée de défaite à « des fêtes » et je déclare que c’est l’heure des célébrations! S.T.
Vous aimeriez m’écrire? J’aimerais vous lire!